Elle libère son imaginaire en mêlant la technique contemporaine de l’aérosol et du street-art avec des écoles plus classiques telles que le cubisme et l’impressionnisme.
Biographie
Maori Overstreet : nos mille et une vies…
Née en 1967 à Paris, Nathalie L. alias Maori Overstreet baigne dans la création artistique depuis sa plus tendre enfance. Avec une grand-mère peintre, un beau-père peintre et sculpteur, une famille d’esthètes et de visionnaires, la petite fille devenue adulte suit alors son destin, cette voie et cette voix qui l’inspirent depuis toujours. Au fil des années, cette autodidacte passionnée explore, découvre, imagine, crée… pour trouver sa propre signature, laisser une empreinte unique dans notre monde.
En 2014, elle se lance courageusement en tant qu’artiste à part entière et depuis, le succès ne rate jamais leurs rendez-vous… enflant comme une clameur de toutes les couleurs…
Les origines d’un pseudonyme
Maori Overstreet. Un nom qui intrigue, nous faisant penser à une guerrière armée de pinceaux, née pour transmettre sa vision du monde, en formes et en couleurs, à nos yeux ébahis.
Pourquoi Maori ? Un nom comme un hommage à ce peuple néo-zélandais qui fascine Nathalie depuis toujours, un nom à la consonance presque magique qui fait voyager notre imaginaire et notre instinct le plus profond.
Overstreet… Parce que Nathalie aime le monde de la rue, celui des graffeurs, des aérosols, des immenses lettres colorées qui habillent un mur, un rideau de fer, un petit bout de ville. Pour elle, le street art est comme une évidence, une manière à la fois franche et moderne de travailler son style et de s’exprimer.
L’amour du graff
Au départ, c’est au cœur du monde de la rue que Maori Overstreet exprime sa créativité.
Très vite, elle s’impose dans cet univers masculin.
Formée entre autres par Pesca (crew 2AC), un street artist qui l’aide à libérer son imaginaire et à trouver sa propre signature.
C’est là que Nathalie s’affranchit de chaînes invisibles qui ont pu bloquer son inspiration et qu’elle réalise des œuvres qui lui ressemblent, des peintures qui mêlent la technique contemporaine de l’aérosol et du street-art en général avec des écoles plus classiques telles que le cubisme et l’impressionnisme.
Jamais académique, Maori Overstreet bouscule les codes pour créer les siens, donnant ses lettres de noblesse à un style qui s’adresse à tous. Pour cela, elle s’est entourée d’artistes comme Benjamin Photographe (studio Café Crème) qui a su lui insuffler encore plus d’énergie créatrice.
Elle réussit également à intégrer l’art de la rue à l’intérieur des appartements, des maisons, des lofts, des espaces éphémères aussi, habillant les murs intérieurs d’une habitation pour en faire un espace totalement unique à la façon d’une décoratrice.
En 2015, Maori Overstreet intègre la Maison des Artistes. Le monde de la création lui ouvre les bras.
Inspirations féminines
Avec le temps, les œuvres de Maori Overstreet s’inspirent de plus en plus de la femme dans toute sa splendeur et dans la multitude de ses facettes.
Maniant avec virtuosité à la fois l’aérosol, le Posca et le pastel, l’artiste possède une signature unique, représentant ces silhouettes évanescentes qui nous parlent à toutes, des femmes élégantes, tantôt sensibles tantôt fortes, parfois douces, parfois puissantes mais qui ne nous laissent jamais indifférents.
Chacune de ses toiles est une ode aux contrastes de la femme, à ses mille et une vies, à l’extraordinaire et infinie palette de ses émotions. Le public, féminin ou masculin, se projette facilement dans ces œuvres qui éveillent forcément l’une de nos cordes sensibles.
La peintre travaille le plus souvent par série comme sa collection de toiles intitulée De l’Ombre à la Lumière qui réussit à suggérer sans imposer, à bousculer nos sens et notre imaginaire grâce à un jeu de couleurs et de faisceaux lumineux, de lignes et de transparences qui nous invitent à l’évasion.
Sa série Les Nébuleuses continue sur cette voie du féminin presque sacré, toujours empathique, utilisant cette fois un effet de plus en plus cinétique pour transcender l’espace-temps.
Le spectateur ressent la course folle de ces femmes qui vivent avec leur temps, tout en essayant de le maîtriser pour en faire leur allié.


